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Ce qui pousse sur la baleine, demeure.


De l'artiste Vincent Chevillon.

«E ara! Ka tangi te Kauri.»
«Réveillez-vous! Le Kauri pleure.»
Tohe Ashby, guérisseur Māori


« Aotearoā, terre résiduelle du huitième continent, Zealendia. Entre la terre et le ciel s’élèvent deux géants, Kauri, dernier arbre immémorial de Nouvelle-Zélande et Tohorā, sa sœur, la baleine. Tohorā a choisi de voir le monde, portée par le désir de l’océan et Kauri de veiller sur terre. Le jour de leur séparation, ils ont échangé leurs peaux et se sont fait des présents. Depuis, ces sages héritiers veillent, se regardent et s’attendent.

Pour les Māoris, les baleines sont considérées comme l'origine du monde, gardiennes de la terre et des océans. L’histoire raconte qu’elles viendraient s’échouer sur les rivages pour porter un message, elles s’adresseraient aux humains pour les enjoindre à prendre soin du vivant à l’aube de son extinction.

Aujourd’hui encore, les récits se mêlent à la réalité et ce sont des larmes qui régulièrement se déversent sur les côtes.
Vincent Chevillon a suivi le sillage des baleines dans un voyage de sept mois, depuis les réserves du Musée d’Histoire Naturelle de Strasbourg jusqu’aux confins de Cap Reinga sur la pointe de l’île du Nord de la Nouvelle-Zélande, ce lieu mythique depuis lequel les âmes retournent vers la terre ancestrale Māori.

Vincent Chevillon tire les fils d’histoires multiples et reconstitue une carte-monde faite de liens inter-espèces. Par un travail d’enquête et une heuristique décoloniale, il remonte la piste des échouages pour découvrir les relations qui se jouent entre humains et cétacés, où sciences et récits s’entrelacent pour passer d’un monde à l’autre.»

Vanessa Gandar, Commissaire d'exposition

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