Périphéries - Michel Mazzoni
Influencé par les courants minimalistes et les nouvelles de JG. Ballard, Michel Mazzoni développe une œuvre protéiforme, convoquant la mémoire et l’entropie, la géologie, la poésie, la dématérialisation et les processus de fragmentation.
Il s’intéresse aux choses, souvent insignifiantes mais latentes qui transforment son quotidien. Il ne cesse d’interroger et d’étendre les possibilités de la photographie vers une pensée critique de l’image dans une constante exploration des rôles et des potentiels du matériau, à travers des techniques de production, de formats, de supports, de diffusion et d’installation dans l’espace. Ses dispositifs d’installations, sont pour lui un moyen d’expérimenter avec des jeux d’échelles et de supports, afin de faire émerger des raccourcis sensoriels et des expériences réflexives dont les significations restent en suspens.
Périphéries, présente un corpus de vues fragmentées qui puisent leur iconographie dans des espaces génériques ou dans des motifs relatifs à la modernité.
Ces images représentent en quelque sortes des démarcations dans le paysage urbain qui fonctionnent comme des sculptures primaires générées par des actions humaines. Elles sont comme des traces de rêverie, des catalyseurs d’une résistance poétique, des petites capsules temporelles éclairant le monde actuel.
L’installation dans l’espace crée une connexion entre les formes et ouvre ainsi sur un jeu de combinaisons, de correspondances, voir de métamorphoses.
Avec le soutien de Wallonie Bruxelles International et de la DRAC Grand Est.
http://www.michelmazzoniproject.com
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