Exposition

Corps Samples
Astrid de la Chapelle


01 octobre
30 octobre 2021 



Au départ, il y a une simultanéité. Un fossile marin de crinoïde mis à jour près du sommet de l'Everest, un célèbre alpiniste britannique qui s’évapore et un leader russe qui s'éteint sont le point de départ d’une histoire de la transformation de la matière. Dans un vaste mouvement,
les matières terrestres se brassent et se métamorphosent, les échelles et les temporalités se télescopent, et les corps humains se nichent au creux des grands processus terrestres.




Avec les soutiens Ile-de-France, Fondation des Artistes, Light Cone et Bandini.

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© Astrid de la Chapelle



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Exposition

Matière papier, une histoire végétale 
Kim Détraux


28 mai
12 juin 2021 



Le médium papier, ce matériau que l'on manipule tous les jours : emballage, courrier, journaux, prospectus… Souvent mis de côté, usé, puis jeté, jusqu'à en oublier son origine végétale, vivante. Cette fibre, la cellulose, peut se réutiliser afin de reconstituer une pâte, qui parfois peut être fragile comme une feuille, ou bien dense et rigide. Fabriquer à partir du papier récupéré, c'est considérer ce matériau comme la noblesse de son essence, l'arbre, individu influant sur tous les écosystèmes vivants.

Pendant sa Résidence d'Artiste de 6 mois, Kim Détraux a accompagné une classe de l'école élémentaire des Quatre Bornes à Metz, afin de la sensibiliser à l'écologie et à l'économie du papier par la prise de conscience de la nature d'un outil et de ses origines jusqu'à son usage en passant par sa fabrication. Ces méthodes artisanales ont permis aux élèves d'apprendre à créer par eux-mêmes leur papier recyclé, en mêlant des éléments végétaux issus de cueillettes et de réaliser un panel de papiers aux couleurs et textures variées.

L'exposition présente les recherches graphiques qui ont été réalisées par les élèves de CE1 et CE2 de l’école élémentaire Quatre Bornes à Metz, à partir de récupérations et de créations de papiers, de dessins et de modelages inspirés de l’imaginaire en lien avec la forêt et ses hôtes, ainsi qu'un ensemble d'œuvres récentes de l'artiste Kim Détraux.




Avec la participation de Nils, Lili, Janhyssa, Nolhan, Naomi, Éthan, Jannane, Maryam, Charlotte, Nelya, Louna, Élias, Wesson, Jessy, Samuel, Louka, Janna, Lyna et de leur professeure Katy Iammatteo.


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Exposition

Les quotidiens
Caroline Gamon
et les étudiant·es de l’ESAL


18 juin
03 juillet 2021 



[...] Ce qu'il s'agit d'interroger, c'est la brique, le béton, le verre, nos manières de table, nos ustensiles, nos outils, nos emplois du temps, nos rythmes. Interroger ce qui semble avoir cessé à jamais de nous étonner.
L’infra-ordinaire, Georges Perec

Une exposition faisant suite au workshop «Ni une ni deux» proposé par l’École Supérieure d’Art de Lorraine et encadré par Caroline Gamon autour des quotidiens de presse nationaux et régionaux. Dans le cadre de Monstruosa «Cases & Débordements», une semaine de dessin et de bande dessinée à l’ÉSAL.


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Exposition

Neben dem halben kamin
Matthias Ruthenberg


14 janvier
20 février 2021 



Matthias Ruthenberg est un artiste plasticien et musicien qui explore les pistes du langage et du dessin. Au cours de la dernière décennie, il a cherché, expérimenté et élaboré des vocabulaires d‘écritures sous forme de lignes, de mots et de sons qui oscillent entre maladresse et poésie, fragilité et bruit.

Après avoir bénéficié cette année de la Résidence d’Été d’Octave Cowbell et développé des recherches graphiques et sonores nouvelles, l’artiste Matthias Ruthenberg présente Neben dem halben kamin, une exposition subtile et radicale qui questionne avec humour et poésie les limites de notre monde normé.


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Exposition

Périphéries
Michel Mazzoni


19 novembre
18 décembre 2021 



Influencé par les courants minimalistes et les nouvelles de JG. Ballard, Michel Mazzoni développe une œuvre protéiforme, convoquant la mémoire et l’entropie, la géologie, la poésie, la dématérialisation et les processus de fragmentation.

Il s’intéresse aux choses, souvent insignifiantes mais latentes qui transforment son quotidien. Il ne cesse d’interroger et d’étendre les possibilités de la photographie vers une pensée critique de l’image dans une constante exploration des rôles et des potentiels du matériau, à travers des techniques de production, de formats, de supports, de diffusion et d’installation dans l’espace. Ses dispositifs d'installations sont pour lui un moyen d’expérimenter avec des jeux d'échelle et de supports, afin de faire émerger des raccourcis sensoriels et des expériences réflexives dont les significations restent en suspens.

Périphéries présente un corpus de vues fragmentées qui puisent leur iconographie dans des espaces génériques ou dans des motifs relatifs à la modernité. Ces images représentent en quelque sorte des démarcations dans le paysage urbain qui fonctionnent comme des sculptures primaires générées par des actions humaines. Elles sont comme des traces de rêverie, des catalyseurs d’une résistance poétique, des petites capsules temporelles éclairant le monde actuel.
L’installation dans l’espace crée une connexion entre les formes et ouvre ainsi sur un jeu de combinaisons, de correspondances, voire de métamorphoses.




Avec le soutien de Wallonie Bruxelles International et de la DRAC Grand Est.


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Exposition

Machine Terrestropgraphique
Raffard-Roussel


05 mars
03 avril 2021 



Raffard-Roussel est un environnement de recherche et de création qui réunit sous une même entité le travail des artistes Matthieu Raffard et Mathilde Roussel. Leur travail d’artiste s’articule principalement autour de trois axes de recherches : l’inclusion des non-humains dans le champ de l’art, l’autonomie technologique, la transversalité des savoirs. Ces artistes nous démontrent qu’il existe une continuité très forte entre les matériaux, les formes et les pensées qui constituent un objet. Dans leur processus de création, ils s’ efforcent de réfléchir à cette relation.

Envisageant la galerie Octave Cowbell comme un environnement de recherche et de création ouvert à la multiplicité des savoirs, ils nous dévoilent leur prototype de «Machine Terrestrographique».

Cette œuvre-outil, dont le nom fait référence à la notion de Terrestre de Bruno Latour, a été pensée comme une manière de s’émanciper des outils standardisés et des usages dominants, en concevant une machine qui réagit au milieu dans lequel elle est installée.

Au cours de cette expérience qui les a conduit à s’initier à la robotique, à la programmation et à la teinture végétale, l’atelier Raffard-Roussel a mené plusieurs enquêtes autour des questions d’écologie et de technologie.

L’exposition présente la machine terrestrographique sortie de sa boîte, un nuancier d’encre permettant d’imprimer des images, un premier tirage réalisé avec cet instrument, et une enquête sur l’économie des plateformes de vente en ligne. Un livret intitulé " VOCABULAIRE DE TRAVAIL" a été également imprimé pour l’occasion de l’exposition Machine Terrestrographique à Octave Cowbell.




Cette exposition s’inscrit dans le cadre du programme Suite initié par le Centre national des arts plastiques (Cnap) en partenariat avec l’ADAGP. Le projet Machine Terrestrographique a également bénéficié du soutien de la Fondation des Artistes.


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Exposition

Inside out (ou l’inverse)
Varda Schneider


23 avril
22 mai 2021 



Le poème dont sont extraits ces vers est le premier émerveillement poétique de l’artiste Varda Schneider. La possibilité de mettre ensemble des choses qui n’ont a priori rien à voir entre elles pour créer du sens et de la beauté. Et puis il y a la fenêtre, ouverture précieuse qui offre la lumière et les possibilités d’un jour nouveau.

La fenêtre est un sujet important de l’Histoire de l’art, des débuts de la perspective avec Alberti qui considère la peinture comme une fenêtre s’ouvrant sur l’Histoire et sur le monde, à la Porte-fenêtre à Collioure de Matisse qui le fera s’approcher sans doute le plus de l’abstraction. Elle est un cadre dans le cadre, et permet de juxtaposer sur la toile deux espaces, le dedans et le dehors, ou l’inverse. C’est une frontière et un passage, elle sépare et relie.

Pour son exposition Inside out (ou l’inverse), Varda Schneider revisite l’espace de la galerie et ses fenêtres qui s’ouvrent sur la rue piétonne. A la fois entrées et portes ouvertes sur d’autres mondes, elles sont abordées comme allégorie générale de la peinture et une invitation plastique, colorée et formelle qui s’inspire des voyages en Inde, au Népal et dans le Lot natal de l’artiste.

Les lignes qui les composent et la grille des carreaux deviennent motifs, mais restent également la frontière entre le dedans et le dehors. Cette idée de passage fait d’autant plus sens aujourd’hui en ces temps d’enfermements, puisque les fenêtres comme ouverture sur le monde restent les meilleures alliées de celles et ceux pour qui elles sont le seul lien avec l’extérieur, passage vers les songes ou source de lumière.


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Galerie Octave Cowbell
Ouvert au public du mercredi au samedi de 14h à 18h et sur rendez-vous.  

4 Rue du Change, 57000 Metz
programmation@octavecowbell.fr
+33 (0)6 70 89 40 82
Avec le soutien de la DRAC Grand Est, de la Région Grand Est, de la Ville de Metz et du Département de la Moselle. Membre de Plan d'Est.

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