Univers lointain
Daeseok An
15 avril
14 mai 2022
Daeseok An développe un environnement plastique complexe et poétique inspiré par les recherches scientifiques et cosmologiques. L’univers est une source de réflexion et d’expérimentation inépuisable pour questionner les origines de la vie et lois qui la régissent.
En s’inspirant d’un conte coréen racontant la quête impossible d’un enfant qui désire attraper un arc-en-ciel, oubliant le temps et sa vie, l’artiste situe cette expérience dans un contexte contemporain et ambigu en poursuivant cette fois un nuage nucléaire doux et moiré filant au-dessus d’une ville.
Cette double trajectoire lui permet d’élaborer des scénarios sensibles et spéculatifs qui se déploient comme une explosion d’atomes en expansion dans l’espace d’exposition. Dans ses installations l’artiste mêle sculptures de fibres tissées, dessins de graphites et performances vocales. Un jeu de strates et de surfaces qui traduit en expériences des enregistrements complexes du temps profond dans le paysage géo-anthropique.
Galerie
Une
récolte
Loren
Capelli et l’ÉSAL
8 avril
10 avril 2022
Glaner, cueillir, inventorier et transformer des éléments naturels afin d’aller à la rencontre d’un territoire et de ses singularités. Pensée comme une cartographie, cette installation s’accorde aux lieux et évolue au grès des saisons.
Dans le cadre de Tumultes, cases et débordements, proposée par l’ÉSAL, une semaine dédiée aux pratiques du dessin, de la narration et de leurs mises en espace.
Galerie
Desert Samples
Marie
Quéau et les étudiant·es de la HEAR de Mulhouse
4 février
5 mars 2022
L’enjeu de ce projet se place dans la diversité d’usage de la photographie. Il s’agit de tenter de dépasser la position binaire «art ou pas art» pour nourrir une réflexion sur la présence de l’image dans toutes les sphères de la vie.
Desert Samples souhaite dresser une cartographie de la notion d’abandon ou de paysages retirés en s’intéressant aux dimensions de l’original, du même et de tous ses possibles grâce à la photographie.
J'utilise ma pratique artistique comme une manière d'en savoir davantage sur le monde. A la fois de plus en plus proche d’un sujet (recherches documentaires en amont), je m’écarte malgré tout toujours du sujet premier (laboratoires du CNRS, plateforme de démantèlement d’aéronefs, courses sportives dans la boue, formation de cascadeurs). Autour d’un univers étrange et atemporel (immobilité mortelle), j'envisage chaque série comme une proposition d'un monde parallèle ou à côté, jouant souvent un va-et-vient entre l’infiniment petit et le monumental. Mes photographies s’inspirent beaucoup d’autres images mythiques, retravaillant souvent à partir de notre imaginaire ou mémoire collective, et de la puissance symbolique de la photographie. Plus largement, je cultive un goût pour rapprocher des images étrangères et de sources disparates, considérant ces images comme des débris ou des résidus d’événements. Mes projets se nourrissent d’un intérêt pour l’espace et les rites anciens, sans doute intimement liés à mon amour pour la science-fiction, et mon inquiétude quant à notre avenir.
- Marie
Quéau
Galerie
Géologique algorithmique
Marine
Frœliger
30 septembre
5 novembre 2022
Issus d’espaces-temps physiques, numériques vécus ou créés ad hoc, les éléments sont agencés in situ en reprenant le principe de la timeline du banc de montage.
Ourobouros emprunte à la géologie, à la métaphore du cycle des volcans, pour narrer l’impermanence inhérente aux mouvements (psychologiques, sociaux, politiques,…).
Le corpus déployé, Géologique algorithmique, se concentre sur les phases de sédimentation, de stratification, de dormance via divers médiums incluant de récents « petits projets algo-guidés ».
Ourobouros existe dans une certaine économie de moyens, avec le matériel à disposition, pour garder intact le plaisir de faire et de raconter au quotidien la complexité des mondes et le processus créatif.
Marine Frœliger élabore une recherche-création protéiforme, questionnant mésologie et transmission au travers de projets artistiques, curatoriaux et de médiations. Elle privilégie la co-création et la rencontre avec des altérités. Au-delà de projets situés développés avec attention via le terrain et ses acteurices, elle développe une pratique d’atelier au travers d’Ourobouros (2012 - infini).
Galerie
Les
étendues
Mélina
Farine
18 novembre
7 janvier 2023
L’utilisation du verre et du métal comme matériaux rappelle la structure architecturale des serres des jardins botaniques, dans une mise en abyme du dispositif de monstration et de conservation des espèces végétales.
Figées sur le papier ou emprisonnées dans le verre, ces photographies nous rappellent à l’impermanence de notre monde, et interrogent la matérialité du médium photographique.
Superpositions et transparences créent un nouvel univers qui se déploie à nous, à la fois novateur et mélancolique. La photographie comme trace du passé, mais aussi comme construction d’un monde en soi.
Ce projet a été réalisé avec le soutien de la Région Grand Est et de la DRAC Grand Est.
Galerie
© Mélina Farine
Un
bois sous un toit
Wanqi Gan
3 juin
2 juillet 2022
Wanqi Gan concrétise des récits qu’elle invente, en leur donnant la forme qui lui semble le mieux leur correspondre. Il y est question de «langage» à la fois graphique, théâtral, musical, textuel et corporel, avec lesquels elle construit ses récits et les partage.
Ses créations sont empreintes de savoir-faire artisanaux comme la céramique et le dessin qu’elle mêle à un univers numérique et graphique en créant des dispositifs interactifs et participatifs.
Un projet dans le cadre du dispositif de Résidences d’Artistes en milieu scolaire de la Ville de Metz.
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